Il faisait son retour dans le onze de départ lyonnais. Laissé sur le banc dimanche à Toulouse (2-1), après avoir beaucoup enchaîné depuis le début de la saison, Nemanja Matic était aligné d’entrée ce jeudi soir face aux Glasgow Rangers, pour la deuxième journée de la phase régulière de la Ligue Europa.

Associé au milieu à Jordan Veretout et Corentin Tolisso, il a toutefois dû céder sa place dès la 28e minute de jeu. Visiblement touché à la hanche ou au dos suite à un contact, il est resté quelques instants au sol, avant de tenter de reprendre sa place. Il a finalement été remplacé par Maxence Caqueret. Reste à connaître la nature exacte de sa blessure et la durée de son éventuelle indisponibilité.

Un peu plus de dix minutes après ce premier coup dur, l’OL a ensuite perdu un autre élément important: Clinton Mata. Le défenseur angolais, titulaire indiscutable sous Pierre Sage, s’est plaint d’une douleur derrière la cuisse et a rapidement fait signe aux médecins qu’il lui était impossible de continuer. C’est Moussa Niakhaté, acheté cet été pour plus de 30 millions d’euros à Nottingham Forest, qui a pris sa place.

Malgré ces deux blessures, les Gones sont rentrés à la pause en menant 3-1 grâce à un doublé d’Alexandre Lacazette et un but de Malick Fofana. Dimanche (15h), ils recevront le FC Nantes pour le compte de la 7e journée de Ligue 1.

Sous une pluie parfois diluvienne, l’OGC Nice s’est noyée face à la Lazio, impressionnante d’efficacité (4-1) lors de la deuxième journée de la Ligue Europa, jeudi 3 octobre à Rome. Voici le résumé de la rencontre.

L’escapade romaine du « Gym » a viré au cauchemar et rien n’a fonctionné pour l’OGC Nice, submergée notamment par l’omniprésent attaquant argentin Valentin « Taty » Castellanos.

Mais les conditions météo n’expliquent pas à elles seules la déroute de Nice, tombé sur une Lazio implacable (4-1), séduisante même comme jamais depuis le début de sa saison.

Gardiens : Alphonse Areola, Mike Maignan, Brice Samba
Défenseurs : Jonathan Clauss, Lucas Digne, Wesley Fofana, Theo Hernandez, Ibrahima Konaté, Jules Koundé, William Saliba, Dayot Upamecano
Milieux : Eduardo Camavinga, Youssouf Fofana, Mattéo Guendouzi, Manu Koné, Aurélien Tchouaméni, Warren Zaïre-Emery
Attaquants : Bradley Barcola, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Christopher Nkunku, Michael Olise, Marcus Thuram

Sous une pluie diluvienne à Zagreb, l’ASM a arraché un précieux match nul (2-2) après avoir été mené de deux buts dans une partie au scénario haletant. En première période, les Monégasques ont tenu le ballon (67%) mais ont manqué de tranchant devant le but à l’image du un contre un manqué par Minamino face à Nevistic (13’). Après quelques incursions croates, notamment par le biais de Petkovic, c’est finalement Sucic qui ouvre le score dans les arrêts de jeu de la première période (45’+1) en profitant d’une défense passive pour glisser un sublime piqué.

En seconde période, Baturina valide la bonne dynamique de son équipe d’un sublime but depuis l’entrée de la surface pour reléguer l’ASM à deux buts. Sous l’eau, Monaco ne coule pas. Salisu a relancé les Monégasques en profitant d’une sortie hasardeuse du portier croate pour marquer de la tête. A 2-1, la fin de match est complètement folle. Balogun transforme un pénalty pour égaliser à 2-2, quelques minutes avant l’exclusion du coach du Dinamo, Bjelica, pour contestation. L’ASM repart donc de Zagreb avec un nul aux allures de miracle tant les hommes d’Hutter ont été mis en difficulté.

Le résultat de ce Lille - Real Madrid conviendra très largement au football français et encore plus au public de Pierre-Mauroy. Mais pour les étincelles, on repassera. Jonathan David a inscrit l'unique but de la rencontre sur un penalty transformé avec beaucoup de sang-froid, l'un des trois seuls tirs cadrés des locaux dans ce match. Mais pour le reste, les Dogues ont tout bien fait, techniquement, dans l'engagement, sans être absolument brillants, face à des Merengue qui ont possiblement livré l'une de leurs pires prestations en Coupe d'Europe ces dernières années. Il fallait bien cela pour mettre fin à une série d'invincibilité de 36 matches toutes compétitions confondues.

Carlo Ancelotti avait clairement choisi le mauvais onze de départ et a réagi trop tard. L'entrée de Kylian Mbappé n'a rien apporté mais celle bien plus dynamique d'Arda Güler a montré qu'il y avait bien mieux à faire. Lucas Chevalier a fait face au semblant de réveil madrilène en fin de rencontre alors que l'occasion d'Endrick en début de match a longtemps été la seule vraie situation du Real. Le club nordiste a eu le mérite de gérer le moment comme un grand, sans trembler, sans rien donner, et avec ses armes du moment, alors qu'Angel Gomes était notamment suspendu.

Sur un petit nuage depuis la reprise en août – six victoires en sept matchs, un seul faux pas à Reims (1-1) –, le Paris Saint-Germain est brutalement redescendu sur terre, mardi 1er octobre, eu égard à la nature de sa défaite sur la pelouse d’Arsenal (0-2). Face à un adversaire qu’il n’avait jamais battu en quatre confrontations, le club de la capitale se savait attendu. Dépassé, il a finalement affiché au grand jour ses premières lacunes de la saison et a saisi la différence de niveau qui le sépare d’un club aux ambitions européennes aussi élevées que les siennes.

près la rencontre, Marquinhos, le capitaine parisien, convenait au micro de Canal+ que, « pour la Ligue des champions, il faut faire beaucoup plus que ça ». D’autant plus lorsque le PSG se frotte pour la première fois à un autre cador européen et qu’il décide de se passer, pour l’occasion, d’Ousmane Dembélé. L’ailier parisien a ainsi été privé de déplacement à Londres, mis à l’écart par Luis Enrique, qui ne le jugeait pas « dans les meilleures dispositions ». Autrement dit, pas en phase avec le collectif.

Le Stade Brestois poursuit son rêve. Avec une victoire étincelante sur la pelouse du RB Salzbourg (4-0), le club breton vient tout simplement de passer en tête du classement de la phase de ligue en Ligue des Champions, après sa première victoire contre Sturm Graz. Le Stade Brestois est donc provisoirement devant le Real Madrid, le PSG, Manchester City et toutes les autres grandes équipes d’Europe.

De quoi faire rêver le public breton, même si ce bilan contraste avec le début de saison des hommes d’Eric Roy en Ligue 1. Avec deux victoires et quatre défaites en six journées du Championnat de France, le Stade Brestois est 13e et compte tout simplement 6 points, soit autant que lors de sa campagne européenne. Une statistique étonnante, qui confirme les débuts héroïques du club breton en C1.

Les Turinoises et Sofia Cantore se sont mises en lumière dès les premières secondes de jeu avec un tir détourné en corner par Mary Earps (2e). Un corner qui a mené au premier but de la Juventus avec Cantore une nouvelle fois à la conclusion après avoir bénéficié du cafouillage de la défense parisienne pour tromper la vigilance d’Earps d’un extérieur du pied clinique (0-1, 2e). Dominées dans tous les secteurs du jeu, les Parisiennes ne sont pas parvenues à s’offrir la moindre situation dangereuse au cours des 45 premières minutes.

Les Parisiennes sont revenues des vestiaires avec de meilleures intentions. Plus incisives dans le jeu et avec une plus grande maîtrise du ballon des protégées de Fabrice Abriel, la première incursion de Marie-Antoinette Katoto dans la surface turinoise a été la bonne. Fauchée par Martina Lenzini, « MAK » a logiquement obtenu un penalty, transformé par la nouvelle entrante Romée Leuchter (1-1, 54e). Mais Barbara Bonansea est venue remettre son équipe devant au tableau d’affichage en prenant à revers la défense parisienne une nouvelle fois sur corner (1-2, 72e).

De plus le Paris FC n'a pas réussi à renverser Manchester City et est aussi éliminé : il n'y aura aucun club de la capitale en phase de poules.

Pour son grand retour en Coupe d’Europe, Lyon s’est remis la tête à l’endroit en dominant logiquement l’Olympiakos (2-0). Si elle a tardé à venir, la lumière a jailli des pieds de Rayan Cherki, puis de Saïd Benrahma.

Faire tomber un champion d’Europe en titre. Voilà une belle manière de fêter une nouvelle invitation au festin européen après deux saisons de diète pour l’Olympique lyonnais. Devant à peine plus de 25 000 personnes, la faute à deux virages sanctionnés et fermés, les Gones ont longtemps cherché la faille face à cet Olympiakos en difficulté, avant de faire la différence dans la dernière demi-heure grâce à Rayan Cherki et Saïd Benrahma. Dans un début de saison jusqu’ici décevant, Pierre Sage et ses hommes lancent parfaitement leur aventure continentale.

Pour la 37e campagne européenne de son histoire, l’Olympique lyonnais est bien décidé à prendre les choses en main d’entrée. Alexandre Lacazette allume une première mèche dès les premières minutes, hors cadre. L’OL maîtrise, Rayan Cherki est à la baguette, mais l’OL attend ses premières véritables opportunités. Et quand Ernest Nuamah cadre enfin, c’est trop écrasé, tandis que Corentin Tolisso voit l’angle se refermer après une énième projection dans la surface adverse. La frustration commence à poindre, et il faut même une belle horizontale de Lucas Perri sur une tentative de Rodinei pour éviter la catastrophe. Si leur maîtrise laisse supposer que le traumatisme de l’Olympico de dimanche soir est déjà digéré, les Gones doivent patienter pour faire céder le récent vainqueur de la Ligue Conférence.

L'OGC Nice a concédé le match nul face à la Real Sociedad (1-1), mercredi soir pour leur première rencontre de Ligue Europa. Les Aiglons ont dominé et méritaient sans doute mieux, ils ont même manqué un pénalty en seconde période.

Même si la Real Sociedad a eu ses occasions (et son but), c’est bien Nice qui a été la meilleure équipe ce soir. Les latéraux des Aiglons ont essayé de débloquer la situation à de multiples reprises via des centres qui ont failli faire mouche, notamment pour Moukoko en première période. Dans le second acte, Nice a fait le siège dans le camp basque, sans que la Real ne trouve la solution pour sortir de cette situation, malgré les nombreux changements effectués par Imanol Alguacil. Plus d’envie et de caractère, donc pour des Niçois qui n’étaient pas forcément donnés favoris avant le début de la rencontre.

Avec des joueurs aussi haut sur le terrain, il était évident que les Niçois pouvaient se faire surprendre en contre. La Real Sociedad, avec son 5-3-2, attendait la bonne opportunité pour partir en contre et piéger les Aiglons. Dès la 17e minute, une perte de balle évitable de Rosario dans le camp niçois amène au but de Barrenetxea qui ouvre le score pour la formation espagnole. À plusieurs reprises dans le premier acte, l’OGC Nice a été pris en contre et aurait pu concéder encore d’autres buts sans des interventions salvatrices de Ndayishimiye (20e) et Clauss (37e).